LE QUEBEC CA VOUS FAIT REVER ??

Vous avez l'âme d'un trappeur et vous rêvez d'arpenter les forêts enneigées en raquette et traverser le grand Nord Québécois en traîneau à chiens, de vous trouvez nez à nez avec un grizzli ....!!! ne cherchez plus, le PVT est là !!

mercredi 18 avril 2007

Pourquoi voyager ?


"Pour aller au bout de soi, pour apprendre à identifier et à repousser ses limites, pour développer son sixième sens et son système D. Voyager, c'est aller à la rencontre des autres, mais surtout de soi"
Audrey Duchesne

"Les voyages ouvrent les horizons et démolissent beaucoup de préjugés. Notre niveau de tolérance augmente et nous apprenons à mieux nous connaître. Ca dépend bien sûr du nombre de voyages que nous faisons mais, souvent, quand nous sommes laissés à nous-mêmes, nous nous regardons le nombril différemment."
Luc Simard

"Voyager, parce que le voyage est une école en soi. Un proverbe chinois dit : "Voyager 100 milles vaut la lecture de 100 livres""
Eloïse Boulanger

"Voyager, ca chamboule tout. Ca ouvre les yeux sur tellement d'autres facettes de la vie...C'est un sentiment de liberté que donne l'impression que tout est possible, et qui permet de se découvrir, de grandir intérieurement et d'ouvrir des horizons nouveaux..."
Caroline Cazes

"Pour l'intensité. Parce que le voyage est pour moi une façon de sortir de ma torpeur, de me jeter hors du lit, de me sentir vivante. Le voyage me permet de repousser mes limites, de voir jusqu'où je peux aller. Parce que j'ai le temps de le faire. Parce que je ne veux pas m'enliser dans ma vie quotidienne. Parce que je ne veux pas rester en place. Parce que je tiens à sortir de mes certitudes fournies par mes origines, ma nationalité, qui me mettent confortablement à l'abri de la réalité des autres. Parce que je tiens à rencontrer l'autre dans sa réalité. Parce que le monde est une immense salle de classe où l'on apprend plus sur soi et sur les autres".
Véronique Dion

HUMOUR QUEBECOIS

Voici un article paru sur le journal Libération qui parle du site http://www.tetesaclaques.tv/, le site humoristique le plus consulté au Québec, pour vous donner un petit aperçu de l'humour québecois ;) . Bref, ca vole pas haut mais c'est tellement drôle !



Les «Têtes à claques» du Québec font le plein de clics
Le site fait un carton sur le Web avec des sketchs absurdes.
Par Emmanuelle LANGLOIS
QUOTIDIEN Libération : jeudi 1 février 2007
Montréal correspondance

"La cyberplanète francophone est depuis quelques semaines en proie à un phénomène hilarant provenant de la Belle Province. Dès leur apparition sur le Web, les Têtes à claques (www.tetesaclaques.tv) ont embouteillé les écrans d'ordinateur de milliers d'internautes qui se bidonnent en visionnant les aventures de Raoul, d'Yves le King de Val-d'Or (1), de la belle Cécile ou d'Uncle Tom.
Humour potache. Extrait du sketch où Uncle Tom, sourire éblouissant, tente de fourguer un épluche-légumes fictif, le «Willi Waller 2006», à la manière des vendeurs du téléachat : «Heyyy, mon ami, t'aimes ça, manger des pétates ? Des pétates pilées, des pétates frites, des pétates au Cheez Whiz (2)... Ben Uncle Tom, y'a une super patente pour toé qui aime beaucoup les pétates : le Willi Waller Two Thousand Six. Avec le Willi Waller Two Thousand Six, ça va pas te prendre trois fois moins de temps à éplucher des pétates ni quatre fois moins de temps à éplucher des pétates. Non, avec le Willi Waller Two Thousand Six, ça va te prendre deux fois moins de temps pour éplucher tes pétates.» L'humour est franchement absurde, mais les amateurs ne se lassent pas et en redemandent.
Tout commence en août 2006 dans le sous-sol d'un pavillon de banlieue situé dans l'ouest de Montréal. Michel Beaudet, un publicitaire de 40 ans, y bidouille des animaux en pâte à modeler dans le but de créer une minisérie éducative destinée aux enfants. Anéanti par le travail de titan nécessaire à l'animation image par image des visages de ses figurines, il a l'idée géniale de superposer, sur des têtes de poupée, des images de ses propres yeux et bouche, celle-ci agrémentée de prothèses dentaires. Sa première création met en scène des grenouilles et, avant de démarcher d'éventuels diffuseurs, il la teste auprès de son entourage. Le succès est immédiat. Pas en raison des vertus pédagogiques du sketch, mais de son humour potache. Michel Beaudet décide alors de se lancer à l'assaut de l'Internet.
Cadeau gag. Relayées par les plateformes d'échange de vidéos, les Têtes à claques se transforment en hit et, en quelques semaines, les sketchs deviennent cultes. Ainsi, celui, vu 4,6 millions de fois, se moquant de la psychose nord-américaine à propos du terrorisme : le pilote du vol «One Thirty Two» angoissé par un passager «au comportement suspicieux» (il a une lime à ongles et sa canette de jus de raisin pourrait bien être «une bombe atomique» ) prévient la tour de contrôle, qui lui envoie illico un chasseur américain pour abattre le vol «One Thirty Two».
L'épluche-légumes Willi Waller 2006 est quant à lui devenu LE cadeau gag de la saison des fêtes. Certaines enseignes québécoises flairant le bon filon ont inscrit le nom à leurs propres étals d'épluche-légumes au plus grand plaisir de leurs caisses enregistreuses. Et même le Premier ministre du Québec s'y met. Lorsqu'un journaliste lui demande ce qu'il souhaite en 2007, Jean Charest répond : «Une victoire aux élections et un Willi Waller 2007 !»
Les Têtes à claques ne font pas toujours rire. Certaines écoles et entreprises les bannissent de leurs connexions Internet. Les premières estiment les propos vulgaires et les stéréotypes conservateurs des Têtes à claques contraires à leur mission éducative. Quant aux entreprises, elles jugent que leurs employés perdent trop de temps à visionner les sketchs humoristiques pendant leurs heures de travail.
Télévision. Il en faudrait plus pour porter préjudice aux Têtes à claques. Plus de 250 000 internautes se rendent en effet sur le site chaque jour, dont près de 15 % sont européens, en dépit de l'accent québécois pas toujours compréhensible. Le succès ne semble pas prêt de s'effriter : Michel Beaudet vient de signer un contrat avec la société de production québécoise Juste pour rire. Ses clips, qui seront présentés au MIP TV, la grande foire mondiale de la télévision qui se tiendra à Cannes en avril, devraient désormais partir à l'assaut des chaînes de télévision du monde entier."
(1) Petite ville du nord du Québec. (2) Marque populaire de fromage fondant.

lundi 18 décembre 2006

LE CHOC DU RETOUR

Un article que j'ai trouvé sur le net vraiment intéressant concernant le choc du retour après un long séjour à l'étranger. fiouuu, ça fait peur !!!!


Si, pour partir, la panoplie de ressources et de moyens disponibles semble aussi variée qu'accessible, qu'en est-il du retour ? Certes, un départ pour l'étranger demande une longue préparation, un peu d'audace et de l'argent. Mais suffit-il d'avoir son billet d'avion pour bien rentrer ? Quelles sont les implications d'un retour chez-soi après un long séjour à l'étranger ?


Pourquoi un choc ?

Les gens qui partent pour un long séjour à l'étranger vivent une véritable expérience de découvertes extérieures et intérieures. Les implications sont telles que, souvent, elles peuvent provoquer des conséquences plus ou moins prévues au retour. Les voyageurs savent qu'une adaptation est nécessaire quand ils partent à l'étranger, et c'est ce dépaysement qu'ils recherchent. Cependant, plusieurs présument que le retour se fait facilement, alors que la réintégration demande aussi une période d'adaptation. Ce décalage entre les attentes au retour et la réalité peut provoquer un ensemble de symptômes qui font partie de ce qui est appelé le choc du retour. Il est très important de mentionner que pour environ la moitié des voyageurs, le retour se fait sans problème et la réadaptation est plutôt facile. Pour l'autre moitié, la réinsertion est plus difficile, ce qui entraîne parfois une certaine détresse. Cette transition peut donner lieu à des changements significatifs. Par exemple, les valeurs, les relations et les choix de vie peuvent avoir été modifiés durant le voyage et doivent être intégrés à la vie « ordinaire ». Toutefois, les difficultés auxquelles on s'expose lors de cette période de réadaptation ne constituent presque jamais une source de regrets, surtout devant la fabuleuse expérience que représente un voyage.


Les symptômes du choc culturel

Le choc culturel est vécu par les gens qui ont de la difficulté à s'adapter à un nouveau milieu, mais aussi par ceux qui se replongent difficilement dans leur milieu d'origine après un long séjour à l'extérieur. Les symptômes qui composent le choc culturel peuvent varier en intensité, en durée et en ordre d'apparition.

Les voyageurs et voyageuses qui éprouvent un choc culturel peuvent avoir la nostalgie du pays visité. Ils porteront systématiquement un regard négatif sur l'endroit où ils sont et un regard positif sur les autres endroits, en particulier celui d'où ils viennent. Par exemple, l'étudiant ou l'étudiante revenant d'un pays pauvre remarquera seulement le gaspillage et la consommation comme valeur de sa société et repensera avec nostalgie au type de partage dont il ou elle a été témoin durant son voyage. En plus de regretter l'endroit d'où ils arrivent, ceux et celles qui éprouvent un choc culturel seront tristes et mettront peu d'énergie dans leurs activités habituelles. Ils auront tendance à s'isoler, à éviter les contacts avec les habitantes et habitants de leur région, au profit d'une ouverture pour ceux qui viennent d'ailleurs. Comme si des gens d'une culture étaient mieux ou plus intéressants que ceux d'une autre. En plus d'exagérer certains problèmes et d'en négliger d'autres qui pourtant les préoccupaient auparavant, ils éprouvent de la colère et de la frustration. Ils montrent de l'ambivalence quant à leurs positions et à leur statut. Leur sommeil et leur appétit peuvent être perturbés, avec des variations de poids, un sommeil excessif ou de l'insomnie. Irritables, leur habituel sens de l'humour est obstrué par des inquiétudes et des réactions excessives. Cette émotivité exacerbée amène des tensions dans leurs relations avec leur conjoint ou conjointe, leurs amies, amis ou famille. Ces symptômes sont vécus durant la phase du choc du retour et s'estompent graduellement durant la réintégration ou la réadaptation.


Les stades du retour

La structure suivante n'est pas absolue et ne correspond pas à ce qui est vécu par tous les voyageurs et voyageuses à leur retour. Elle aide cependant à comprendre le processus encouru et à rendre l'expérience du retour moins mystérieuse. Ce processus implique des pertes, des gains et d'autres changements qui surviennent souvent selon l'ordre proposé dans ces étapes. Le voyageur ou la voyageuse qui a dû déployer des efforts d'adaptation et de contrôle pendant son séjour à l'étranger espère qu'en revenant à la maison il ou elle pourra enfin faire relâche et se laisser aller à être soi-même. En général, plus la perception d'une réintégration facile et automatique est ancrée, plus longue et difficile sera la réadaptation. Voyons comment cela pourrait se passer pour vous, voyageur ou voyageuse.

1. La préparation du retour

Il est facile de présumer que les étapes du retour débutent à l'aéroport. C'est exact au sens pratique, mais aux niveaux psychologique et émotionnel, elles commencent durant les semaines qui précèdent votre départ du pays étranger. Avant de le quitter, vous êtes occupé ou occupée à saluer des gens que vous ne reverrez peut-être jamais et à visiter des endroits que vous n'aurez plus l'occasion de revoir. Ceci demande une préparation et la coordination de plusieurs agendas dans un laps de temps restreint. Vous pensez peu à votre chez-vous et, quand vous le faites, vous anticipez très positivement les moments qui suivront votre retour. Vous imaginez de joyeuses retrouvailles avec votre famille, vos amis et amies, des repas à vos restaurants préférés, des sports que vous n'avez pu pratiquer depuis des mois, etc. Au plan émotionnel, vos sentiments peuvent être ambivalents. D'une part, vous exultez de revoir bientôt vos proches ; d'autre part, vous vous désolez de quitter définitivement les gens qui ont fait partie de votre vie outre-mer.

2. La lune de miel

La lune de miel, ce sont les semaines qui suivent votre arrivée chez vous. Ces semaines sont près de la perfection : les choses se déroulent en général comme vous l'aviez souhaité. Les gens sont contents de renouer avec vous et vous êtes heureux, heureuse de les rencontrer. C'est une période euphorique. D'un endroit à l'autre, vous êtes le centre d'attention, une sorte de visiteur-vedette. Vous engendrez des réactions partout sur votre passage, les gens s'intéressent à vous, veulent vous entendre, vous posent des questions et regardent vos photos. Ces contacts sont si chargés d'émotions et de candeur que vous ne remarquez pas les changements qui ont pu se produire chez les autres, dans votre milieu, ou en vous-même. Vous n'avez pas le temps de penser à ces changements, ni de songer à ceux et celles que vous avez laissés au loin et que vous ne reverrez peut-être jamais. Vous en profitez plutôt pour faire tout ce qui vous manquait durant votre voyage : voir des films, manger des mets québécois, pratiquer des sports et parler enfin dans votre propre langue. Les gens s'ouvrent à vous sans attente, sans rien demander. Vous êtes exempt ou exempte de préoccupations financières, ménagères ou scolaires. Dans vos pensées, vous êtes encore très loin des études, des prêts et bourses ou des tâches comme le ménage de la salle de bain ! Votre vie ressemble alors à des vacances. N'étant pas installé ou installée de façon stable à aucun endroit, vous n'êtes pas confrontée ou confronté à certaines réalités de la vie et les décisions sont remises à plus tard. En un sens, pour vous, le voyage se poursuit.


3. Le choc du retour

La lune de miel ne peut se prolonger indéfiniment. C'est quand la réalité de votre vie « habituelle » vous rattrape que survient le véritable choc du retour. Ce contact avec la réalité advient habituellement quand la tournée des visites est complétée et que les gens sont de nouveau habitués à votre présence. Pour votre famille, vos amies et amis, la magie est passée. Ils ont vu vos photos de voyage et s'intéressent moins à votre expérience. Ils considèrent que le temps «régulier» est revenu et que vous devez faire face à vos obligations. Pour vous, ce n'est pas terminé. Vous n'êtes peut-être pas convaincu ou convaincue que le chemin de vie que vous vous étiez tracé avant votre départ vous convient encore. Par exemple, vous pouvez remettre en question vos choix amoureux, votre plan de carrière et hésiter entre commencer une nouvelle vie ou continuer celle que vous aviez avant. Pendant que vous souffrez et que vous vous questionnez, les gens croient que vous allez bien.

Alors commence la période des jugements. Vous portez un regard systématiquement critique sur ce qui vous entoure et pensez avec nostalgie au pays où vous avez vécu. Cela dépasse les immanquables comparaisons entre deux cultures. Il semble y avoir une détermination à trouver la vie à l'étranger meilleure que celle de sa propre culture (voir les mythes dans l'encadré). Vos souvenirs de voyage, même les moments les plus difficiles, deviennent magiques, sans doute parce qu'ils sont inatteignables, alors que ce qui est accessible ici perd sa valeur. Des souvenirs, parfois anodins, sont idéalisés et ce qui est vécu ici est déprécié. Vous vous rappelez avec nostalgie les yeux d'un pauvre croisé là-bas et méprisez la jovialité du commis au dépanneur du coin. Ceci semble paradoxal devant le statut de personne ouverte, patiente et tolérante que vous vous donnez. Ce manque d'objectivité peut devenir agaçant pour vos proches, surtout quand ils sont visés par vos jugements. En fait, ces petits procès ne sont pas attribuables à des éléments de votre culture, mais à l'état émotionnel instable dans lequel vous vous trouvez, car vous réagissez plus à votre tristesse qu'à ce qui vous entoure. Le pays visité vous manque et vous êtes ambivalente, ambivalent face à votre avenir ici. Cette distance permet un regard critique sur son milieu, ce qui implique un réaménagement des valeurs ou une consolidation de l'identité. Par exemple, après avoir vu d'autres habitudes de vie ailleurs, certaines personnes vont diminuer leur consommation et inciter leurs proches à recycler davantage.

Cette période de transformation au cours de laquelle vous réalisez à quel point vous avez changé est marquée par la perception de vivre en marge. Vous ne vous identifiez plus comme avant à votre culture d'origine et vous savez très bien que vous n'appartenez pas à celle du pays visité, ce qui vous donne la perception d'être apatride. Pendant cette redéfinition de valeurs qui marqueront votre identité, vous vous sentez comme un hybride culturel : divisé entre deux cultures, sans vraiment vous reconnaître dans l'une ou dans l'autre, vous vous complaisez à ne pas trouver votre place. Vous aimez la présence d'étrangers, vous vous percevez comme un être à part, alors que vous êtes perçu ou perçue par vos proches comme étant des leurs.

Alors survient le doute. Empreint ou empreinte de tristesse et de déception, vous remettez en question vos choix et vos décisions de revenir chez vous. Vous vous cherchez et songez à retourner vous trouver ailleurs. Ces doutes peuvent être paralysants, et l'idée de repartir, bien que tentante, n'est pas réaliste. Au mieux, c'est une solution temporaire. Ce cul-de-sac survient à un moment où plusieurs choses doivent être faites si vous désirez vraiment vous établir ici à nouveau, ce qui crée une pression.

À vivre en marge et dans le doute, vous faites face à des symptômes propres au choc du retour. Cette lutte devant le quotidien se traduit par un manque de concentration, par de la tristesse ou une lourdeur émotionnelle, par un sommeil difficile ou excessif, par un manque de motivation pour des tâches ordinaires, par une ambivalence affective ou par de la peur. Entamer une session universitaire de plein fouet dès votre retour d'un long séjour peut être laborieux et réussir à vous plonger dans une matière abstraite relève parfois de l'exploit. Comment se concentrer sur un document de droit ou d'informatique quand on a l'impression d'arriver d'une autre planète ? Le combat pour vous réorganiser malgré tous ces symptômes peut renforcer l'idée que vous n'êtes pas normal ou normale et que quelque chose ne va pas.

Paradoxalement, même si vous ne vous sentez pas bien, vous ne souhaitez pas nécessairement aller mieux ! Cette résistance est due au fait que vous avez l'impression qu'en vous intégrant ici, vous renoncez à votre expérience. Et cette pensée vous paraît répugnante. Pour vous, redevenir à l'aise dans une vie qui vous semble ordinaire équivaut à la fin de la personne excitante que vous croyez être devenue. En réalité, aimer à nouveau sa vie chez soi ne signifie pas nier son vécu d'outre-mer. En relâchant vos résistances, la réintégration est possible et l'idée de repartir peut être reportée à plus tard.

« L'aventure n'est pas un endroit mais un moment. »


4. La réintégration

Habituellement, c'est lentement et sans que vous ne vous en aperceviez que la réintégration s'installe. Le stress, la résistance, le doute et l'isolement propres à l'étape du choc du retour ont une fin. Tranquillement, vous arrivez par vous sentir chez vous. Sans renier votre fabuleuse expérience, vous avez perdu l'envie de repartir. Vous êtes moins nostalgique et admettez plus facilement que plusieurs choses sont très bien ici. Comment ce changement est survenu ?

Avec le temps. Probablement plus de temps que prévu, ce qui cause une bonne partie des difficultés. Vous et vos proches croyiez que vous alliez être bien dès votre arrivée et que vous pourriez reprendre rapidement vos vieilles habitudes. Mais ça ne va plus parce que vous avez changé, ou plutôt parce que vous ne voulez pas redevenir cet ancien vous. Vous devez donc vous donner le temps de trouver ce qui vous convient vraiment. Avec les semaines qui ont passé, le monde qui vous entoure est redevenu familier et vous vous êtes organisé une vie qui contient ce que vous avez rapporté de votre voyage. Une routine sécurisante s'est installée, avec les réflexes de la vie courante. La critique, le stress et l'irritabilité ont fait place à une paix et à une confiance en vous différente. Votre attitude est plus objective et dégagée face aux souvenirs de votre périple et vous retrouvez un intérêt pour des sujets qui n'ont pas de lien avec la vie à l'étranger. Vous ne vous sentez plus coincée, coincé entre deux cultures. Sans entêtement, vous sélectionnez des valeurs acquises au loin et vous les adaptez à la vie nord-américaine. Le deuil à traverser est accompli dans un choix libre de valeurs, de souvenirs et de relations des deux mondes connus. Par exemple, la patience remarquée dans certaines grandes villes de pays orientaux pourrait être une qualité à intégrer avec l'efficace gestion du temps occidentale.

Avec cette stabilité émotive et ce discernement, les relations reprennent leur cours, parfois avec des changements. La distance, le temps, les nouvelles valeurs et les intérêts ont des répercussions dans les relations, ce qui n'empêche pas votre famille et vos bons amis et amies de pouvoir enfin vous reconnaître.

Le temps nécessaire avant de se sentir «revenu» ou «revenue» est très variable et peut aller de un à dix-huit mois (Dumas, 2000). Certaines personnes doivent s'ajuster dans certains secteurs de leur vie, soit dans leur travail, leurs études ou leur vie personnelle. Au bout de tout ce processus, le résultat est le même. En tant que voyageur ou voyageuse, vous ne vous sentez plus hors du présent et vivant dans cet ailleurs, mais en harmonie avec le fait de penser parfois à un autre monde alors que votre vie est ici. Vous êtes passée ou passé de « là-bas OU ici » à « là-bas ET ici ». C'est donc avec un décalage important, de façon subtile et inattendue que vous retrouvez le sentiment d'être enfin revenu ou revenue chez vous.

« Maintenant, je dois avancer, créer des choses, vivre une aventure, mon aventure, ici-même, pleinement. Mais je ne m'endors jamais sans rêver à l'Arabie. » R. Blythe, Akenfield



Les croyances reliées au choc du retour

Là-bas je vivais, ici je meurs.

Les gens d'ici qui ne sont pas sortis sont "plates", les étrangers et ceux qui ont voyagé sont intéressants et ouverts.

Je n'avais pas de problèmes à l'étranger. Ici, il y a plein d'affaires qui ne marchent pas.

J'ai vécu à... des choses que je ne pourrai jamais vivre ici.

C'est ennuyeux au (à) Québec.

J'ai développé là-bas des capacités qui dorment ici.

Ici, il faut toujours penser à l'argent.

Personne ici ne peut me comprendre. Les gens ne s'intéressent pas vraiment à ce que j'ai vécu.

Je n'ai plus de chez-moi. Je ne suis chez moi nulle part.

Là-bas, j'étais libre et je ne dépendais de personne. Ici, on est pris dans un système. J'ai plein d'obligations.

Quand j'étais là-bas, chaque minute était intense et pleine de vie. Depuis que je suis de retour, c'est long et plate.


Les facteurs affectant l'intensité et la durée du choc du retour

1. La décision. Le retour est-il souhaité ou non ? Moins le retour au pays d'origine est choisi, plus il est difficile.

2. L'âge. Le retour peut être plus facile pour des personnes plus âgées, qui ont vécu plus de transitions.

3. Le degré de différences entre la culture hôte et la culture d'origine. Plus il y a de différences entre les deux cultures, plus la réintégration est longue (ex. : la France ressemble plus au Québec que la Thaïlande).

4. Les autres expériences de retour. La première fois serait plus difficile.

5. La durée du séjour à l'étranger. Bien sûr, plus le voyage est long, plus le pays hôte peut être difficile à quitter. La réintégration au pays d'origine peut-être plus ardue.

6. Le degré d'interaction avec la culture étrangère. Plus on était impliqué dans cette culture, plus il est difficile de la quitter.

7. L'environnement au retour. Le support de la famille et des amis facilite la réintégration.

8. Les interactions avec les proches de son pays d'origine durant le séjour à l'étranger. Les échanges par lettres et par téléphone permettent d'entretenir un lien durant son absence.


Quels sont les moyens de faciliter la réintégration ?

1. Prévoir une période d'adaptation au retour.

Informez-vous d'avance pour être conscient ou consciente de la possibilité d'avoir à vivre un réajustement au retour. Aussi, préparez-vous mentalement à la différence de température. Arriver dans la grisaille de novembre ou le dégel d'avril après des mois de soleil et de ciel bleu peut affecter l'humeur.

2. Se donner du temps.

Il est normal qu'un processus de changement soit long. Le rapport au temps a peut-être changé durant le voyage, ce qui peut être une belle valeur à garder.

3. Avoir des plans.

Revenir avec rien devant soi augmente l'impression de vide et de déconnexion. Prévoyez d'abord une période de repos : vous ne revenez pas de vacances mais d'une expérience exigeante. Après ce répit, un plan pré-établi vous donnera une direction pratique, surtout si vous vous sentez désorienté ou désorientée. Engagez-vous dans un travail, dans la poursuite de vos études ou dans une autre expérience, de préférence locale. Ce type de projet n'est pas une fuite mais représente un but auquel vous pouvez vous accrocher, tout en retombant graduellement sur vos pieds. Il est préférable que ces plans soient malléables. Par exemple, explorez la possibilité de prendre moins de crédits de cours, mais de tout de même vous inscrire à quelques-uns.

4. Avoir de l'argent.

Les voyageurs et voyageuses sont souvent fauchés à leur retour. Certains dépensent toutes leurs ressources durant le voyage et reviennent quand il ne leur reste plus rien. Dans notre société, la vie est basée sur la consommation et elle coûte cher. Presque toutes les activités coûtent inévitablement quelque chose. Ne pas pouvoir suivre vos amis et amies dans leurs sorties ajoute au choc et au sentiment d'isolement.

5. Adapter les nouvelles valeurs.

Il est possible de transposer des valeurs acquises à l'étranger à la vie d'ici, concernant par exemple l'alimentation (manger des produits plus naturels), la gestion du temps (profiter de la vie) et les priorités (éviter la performance à tout prix).



6. Parler à des gens qui s'intéressent à votre expérience.

Quelques semaines après votre retour, votre famille, vos amies et amis en ont assez d'entendre parler de ce pays qu'ils n'ont jamais vu. Ils ne peuvent partager pleinement votre expérience et ont leurs propres préoccupations. Il est préférable alors d'assouvir votre besoin, bien légitime, d'échanger sur ce que vous avez vécu avec des gens qui s'y intéressent, comme d'autres Québécois et Québécoises qui ont voyagé, des étrangères ou étrangers en cours de séjour ici, ou encore des immigrants ou immigrantes.

7. Redécouvrir sa région comme touriste.

Puisque, effectivement, vous vous sentez étranger, étrangère chez vous, profitez de votre statut de «rapatrié» ou de «rapatriée» pour voir votre région avec de nouveaux yeux ! Avec votre nouvelle perspective, votre intérêt aiguisé pour mieux connaître l'histoire et observer la nature, ça ne peut qu'être intéressant.

8. Se définir par autre chose que le voyage.

Une tendance réductrice est de se présenter, ou d'être présentée ou présenté par les autres, comme « celui qui est allé en Afrique » ou « l'amie qui a étudié en Asie ». Vous êtes autre chose que votre voyage. Vous avez tout un passé et tout un avenir qui existent hors de cette expérience. C'est à vous de vous brancher sur d'autres parties de ce que vous êtes ou sur d'autres morceaux de votre vécu.

9. Consulter.

Un voyage n'est pas une thérapie et partir ne règle pas les problèmes qui, de toute façon, réapparaissent au retour. Les difficultés qui peuvent être encourues par la réadaptation constituent un motif valable pour consulter. Il existe des ressources pour consulter, seul ou en groupe. Plusieurs des organismes qui envoient des gens à l'étranger, tels que l'Agence canadienne de développement international (ACDI) ou Jeunesse Canada Monde, fournissent un appui sous forme de rencontres de groupe au retour.

10. Écrire dans son journal de bord.

Plusieurs voyageurs et voyageuses ont la bonne idée de consigner leurs pensées et leurs expériences dans un journal personnel durant leur périple à l'étranger. Malheureusement, ils ou elles le mettent de côté au retour dans leur milieu. Pourtant, à la lumière de tout ce qui est mentionné dans ce texte sur le choc du retour, il est évident qu'en quelque sorte, l'aventure se poursuit mais à l'intérieur de soi

jeudi 14 décembre 2006

PRESENTATION


Mais qui se cache derrière LA CARIBOUTE ??!!
NOM DE CODE : Laetitia
AGE : 24 ans
NATIONALITE : française
DESTINATION : Canada !!
OBJECTIFS : faire un road trip Montréal/Vancouver (5000 km), voir les baleines à Tadoussac ou Saguenay, faire de l'hydravion pour profiter des couleurs de l'été indien canadien, faire de la raquette/traineau à chiens et dormir dans un igloo, visiter un village autochtone, aller à New York, et pleins d'autres choses encore !
MOTIVATION : découvrir une nouvelle culture, un autre état d'esprit. pourquoi le Canada ? suite à un voyage au Québec, l'envie de voir autre chose, 1 an et demi que j'ai l'impression de tourner en rond et ce qui me motive encore plus ! Ca jamais je ne me serais imaginée il ya un an que je partirais habiter au canada ! un ensemble de choses qui m'ont amené jusqu'ici.......

EXPRESSIONS QUEBECOISES


Des p'tites expressions québecoises que j'ai dégoté sur le net, va falloir que je me mettre à les apprendre par coeur, tabernak !!
bonne lecture !





-Avoir les yeux dans la graisse de binnes = Regard amoureux, rêveur.

-Y avoir du monde à la messe = Y avoir foule.

-Se sucrer le bec = Se régaler d'un dessert sucré.

-Se pogner le cul = Rester à rien faire.

-Se laisser manger la laine sur le dos = Se laisser exploiter.

-Ambitionner su' l'pain béni = Abuser d'une situation.

-Prendre une marche = Faire une ballade à pied.

-S’exciter le poil des jambes = S’énerver, s’impatienter.

-Faire la baboune = Bouder.

-J'en ai en masse = En avoir beaucoup, suffisammant.

-être amanché comme un pan d'mur = Se dit d'une personne bien bâtie.

-Y s'prend pour le nombril du monde = Quelqu'un qui se croit d'une trop grande importance.

-Avoir les deux pieds dans la même bottine = Se dit d'une personne très maladroite.

-Y s'mouche pas avec des pelures de banane = Se dit d'une personne qui ne manque pas d'argent.

-J'ai tu une poignée dans le dos ? = Me prends-tu pour un imbécile ?

-Avoir le ventre qui gorgotte = Avoir très faim.

-Il pleut des cordes = Il pleut très fort.

-Avoir les yeux plus grands que la panse = Se prendre à manger plus que ce que l'on peut avaler.

-Y'é toute décocrissé = souffrir d'une fatigue intense, d'une fatigue accumulée.

-Avoir les yeux comme des trous de suce = Avoir les yeux mi-clos, en général pour s'être couché trop tard.

-Une vraie vache à lait = Se dit d'une femme qui a des seins énormes.

-Avoir de belles "Molson's " = Avoir de gros muscles, de gros biceps.

-Y fait chaud, ça pue, pis on est ben = Expression de contentement lorsque toutes les conditions d'un bonheur aléatoire se trouvent réunies.

-La route est pleine de mottons = La route est pleine de cahots.

-Il a des frémilles dans les jambes = Il a des fourmis dans les jambes.

-Il a ben racotiller ces derniers temps = Il a bien maigris ces derniers temps.

- Elle a les jambes comme des manchons de barouette = Elle a les jambes longues et maigre.

-Sentir le p'tit vieux = sentir mauvais.

-Met une paille à ta place = se dit d'un individu qui obstrue un champs de vision.

-Tes bébelles pis dans ta cour = invitation à déguerpir.

-Mouche tes érables = se dit à quelqu'un qui a la morve au nez.

-Une vrai mite = personne qui ne peut rester seule.

-Avoir la tête comme un voyage de foin = avoir toujours les cheveux embroussaillés.

-Il a la tête comme une patinoire à poux = homme chauve.

-Bouché par les deux bouts- qui a la tête dure.

-Il parle comme il marche et il marche tout croche = il parle sans savoir ce qu'il dit.

-Se faire aller le mâche patate = parler avec volubilité.

-C'est pas lui qui a mis les pattes aux mouches = se dit d'une personne maladroite.

-Avoir mal au galarneau = éprouver des maux de coeur ou de tête.

-Une vraie picouille = se dit dune personne très laide.

-Faire des drames à la noirceur = dramatiser des faits sans importance.

-Dur sur la rate = difficile à encaisser.

-Il est assez gratteux qu'il défonce ses poches = avaricieux.

-Une mère moutonne = Mère qui n'aime pas sortir, qui préfère rester avec ses enfants.

-Avoir la pistourne = tourner constamment dans son lit.

-Manger le beurre à la pognée = gaspiller son bien.

-Il fait branler tout le monde = se dit d'un homme autoritaire.

-Une personne déviandée = une personne extrêmement maigre.

-Y empironne au lieu d'emmieuter = il empire au lieu de s'améliorer.

-Il a pas inventé les springs à sauterelles = se dit de quelqu'un de peu brillant.

-Il est mort comme il a vécu, un doigt dans le nez et l'autre dans l'c.. = il a vécu de façon anormale et il est mort de la même façon.

-Plus pauvre que la galle = très pauvre.

-Avoir le gorgoton serré = avoir la gorge nouée sous l'effet de la peur ou d'une émotion.

-Tellement laid que la glace lui pète dans la face= si dit d'un homme très laid.

-Il a la face faite comme une pelle ronde = il a le visage rond.

-Avoir les oreilles en abandon = avoir les oreilles décollées.

-Se faire déculotter comme un nègre = se faire pitoyablement rouler.

-Amanchure de broche à foin = quelque chose de tout rafistoler.

-Câler l’orignal à côté d’la bolle = vomir à côté de la cuvette.

-Changer son poisson d’eau = uriner.

-Sentir le sauvez-vous = sentir mauvais.

-Lâcher un waque = lancer un appel en criant.

-Bœuf à spring = mauvaise viande.

-Avoir un bardeau en moins = être idiot.

-Chanter comme une rangée de bois qui déboule = chanter mal.

-La bolle a vu son visage plus souvent que ses fesses = se dit d’une personne qui est souvent ivre.

-Va-t’en donc chez l’bonhomme = décampe.

-Ne pas se pisser sur les bottines = ne pas manquer de virilité.

-Avoir de la misère à porter sa chienne = être paresseux à l’extrême.

-Habillé comme la chienne à Jacques = mal habillé.

-Avoir le cœur où les poules ont l’œuf = être sans cœur.

-Se lever le derrière devant = se lever de mauvaise humeur.

-Faire de l’esprit de bottine = exprimer des insanités, des stupidités.

-Avoir une face de carême = avoir mauvaise mine.

-Ne pas manger ses lacets de bottines = ne pas s’énerver inutilement.

-S’asseoir sur un nid de guêpes = Se créer soi-même des ennuis.

PHOTOS DE MON FUTUR CHEZ MOI !



Quelques p'tites photos de mon futur chez moi ! C'est un appart sur 2 niveaux (oui oui vous avez bien lu !!) avec cuisine, salon, 2 salles de bains et chambres au sous-sol. J'ai trouvé cet appart' sur le net que je vais partager avec un québecois (Steph, si tu me lis :) !!) et un tout petit coloc' de 17 mois prénommé Keaven. Quand on pense que sur Paris pour le même prix que je paierais, on ne peut trouver qu'une chambre de 9 m² !! L'appart' se situe sur Vanier, pour voir où ça se situe par rapport au centre ville de Québec, c'est par là ----> http://www.google.ca/maps?f=q&hl=fr&q=Vanier+qu%C3%A9bec&ie=UTF8&om=1&z=13&ll=46.822734,-71.268311&spn=0.054384,0.172005&iwloc=addr






















mercredi 13 décembre 2006

LE PVT


Le Programme Vacances Travail


L'aventure au Canada, ça vous tente ??

Vous avez l'âme d'un trappeur et vous rêvez d'arpenter les forêts enneigées en raquette et traverser le grand Nord Québécois en traîneau à chiens, de vous trouvez nez à nez avec un grizzli ....!!!
ne cherchez plus, le PVT est là !!


La France et le Canada ont conclu il y a quelques années le Programme Vacances Travail. Ce visa est destiné aux jeunes français de 18 à 35 ans . Il s'agit d'un visa de 6 à 12 mois qui permet à son détenteur de découvrir le Canada tout en ayant la possibilité de travailler sur place pour un ou plusieurs employeurs afin de financer son séjour. C'est un visa très facile à obtenir et encore méconnu, alors dépechez vous de vous le procurer avant la grande invasion des PVTistes !!

Les conditions pour l'obtention de ce visa :
- avoir entre 18 et 35 ans
- être de nationalité française
- justifier de 2100 euros (pour cela, la banque doit remplir un justificatif de fonds)
- souscrire à une assurance maladie/hospitalisation/rapatriement


Pour cela, il faut déposer ou envoyer à l'Ambassade du Canada à Paris :
- le formulaire de 2 pages à télécharger à partir de leur site internet
- 4 photos d'identité
- copie du passeport
- un CV
- une lettre de motivation (raisons d'immigrer au Canada, durée et dates du séjour, parcours, emploi qu'on aimerait occuper, etc..)
- le justificatif de fond de la banque


En tout cas, rien de bien méchant !! Personnellement, dossier envoyé à l'Ambassade le 3 octobre, visa reçu 1 semaine plus tard !!



Pour plus d'infos sur le PVT : http://www.dfait-maeci.gc.ca/canada-europa/france/visas/pvt-fr.asp

et sans oublier .......... : http://www.pvtistes.net/ !!!!!